La légende de Drizzt #5 Les torrents d’argent _ Salvatore

Posted by sphinxou on 28 avril 2015 · 2 commentaires 

Le nain Bruenor, le barbare Wulfgar, le halfelin Régis et Drizzt l’elfe noir partent en quête de la cité de Castelmithral, le berceau légendaire du peuple de Bruenor. Ils doivent affronter en chemin toutes sortes de monstres et de prodiges. Confronté au racisme, Drizzt envisage sérieusement de regagner les ténèbres de l’Outreterre. De son côté, Wulfgar commence à surmonter son aversion atavique pour la magie. Quant à Régis, il cherche à échapper à un redoutable assassin qui s’est allié à des magiciens maléfiques. Ces derniers ont juré la perte des compagnons et Catti-Brie est la seule à pouvoir contrecarrer leurs plans.

Salut tout le monde et bienvenue sur Merveilles Livresques ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du tome 5 de La légende de Drizzt, j’en attendais pas mal et je n’ai pas été déçue.
En effet, si vous vous en rappelez, le tome 4 (chronique ICI) m’avait un peu déçue, j’avais été moins embarquée que dans les précédents tomes et il me tardait donc de lire ce tome 5 et de voir s’il remonterait la pente.

J’ai beaucoup aimé ce tome-ci car on y suit une aventure presque complète d’un bout à l’autre. En effet, à la fin du tome 4 nos amis partaient sur les routes pour essayer de retrouver Castelmithral. J’ai aimé que l’on suive cette quête d’un bout à l’autre, tout en ouvrant sur la suite. Car c’était un des défauts du tome 4, l’intrigue été plutôt sympa mais pas assez lié à la trame général de la saga. Ici, on ouvre sur la suite, et on en apprend encore un peu plus sur Drizzt en rencontrant une sorte d’alter ego qui lui permet de voir ce qu’il aurait pu devenir.

L’univers est encore approfondi, même si là c’est plus géographiquement. On passe les trois-quarts du roman sur les routes et cela nous permet de visiter pleins de nouveaux lieux et de rencontrer les créatures qui vont avec. Quelques unes sont assez classiques dans un tel roman et on s’attend à les voir, mais d’autres nous réservent plus de surprises et j’ai apprécié cette originalité. La magie est beaucoup approfondie dans ce tome avec les mages des arcanes et la famille de mages que rencontrent nos amis. C’est une manière de nous montrer ce que peut faire la magie dans cet univers et de faire aussi de petites références à Lewis Carroll peut-être avec quelques absurdités spatiales qui rappellent le monde d’Alice (enfin moi je l’ai pris comme ça).

On creuse aussi encore plus la personnalité de Drizzt dans ce tome. En effet, en rencontrant un personnage qui pourrait être une sorte d’alter égo, ce qu’il aurait pu devenir s’il avait laissé le meurtrier prendre la place en lui, il se rend compte de certaines choses à propos de lui-même. C’est très intéressant de se replonger dans la psychologie de l’elfe noir, ça m’avait manqué. Le personnage de Wulfgar est aussi approfondi, on sent qu’il a gagné en maturité et en réflexion et il est parfois vraiment étonnant. Bon par contre c’est dommage de n’avoir pas vu la panthère autant que d’habitude (j’adore Guenhwyvar !).
Le récit est encore alterné, entre l’équipe de Drizzt et du groupe qui le suit. Mais c’est bien équilibré donc il n’y a pas de frustration. L’écriture de Salvatore est toujours aussi agréable et j’apprécie de plus en plus les interludes où l’on suit les réflexions de Drizzt, parfois très philosophiques.

 

En bref : Un tome bien meilleur que le précédent, un vrai régal !

Publicité

Filed under Chroniques, Fantasy · Tagged with bragelonne, drizzt, fantasy, guenhwyvar, milady, salvatore