Sourcellerie _ Terry Pratchett

La magie, c’est de la bouillie pour les chats. Voici la sourcellerie, la puissance thaumaturgique de l’Aube des Temps ! Elle pénètre le Disque-Monde par l’entremise du huitième fils d’un mage (défroqué, oui!). Disons-le tout net: casse-cou. Faudra-t-il compter sur Rincevent pour sauver les meubles ? Il a plus d’un tour dans son sac percé. Il a aussi une équipe de choc, avec le pusillanime Bagage – tellement humain! – et le subtil bibliothécaire de l’université des mages – tellement simiesque ! Avec Nijel le Destructeur, jeune héros par correspondance, et Conina, la fille du plus célèbre Barbare, par qui tombent les cœurs et les coups. Et, en prime, un séjour inoubliable dans la cité d’Al Khali, sous la houlette du Sériph Créosote.

Sans titre H2

J’avais adoré Mortimer, tome centré sur le personnage de la Mort, et il me tardait d’entamer le tome suivant des Annales du Disque-Monde (oui je l’ai lis dans l’ordre donné au début des livres et pas dans par héros ou quoi pour ne pas me compliquer la tache et comme ça je sais toujours à quel numéro j’en suis.)

J’ai eu d’abord un peu de mal à rentrer dans ce cinquième tome. En effet, il ne m’a pas de suite captivée, j’avais un peu la tête ailleurs et j’au eu du mal à me concentrer dessus.
Néanmoins Pratchett a développé son roman de manière à ce qu’il soit rythmé, qu’il y ait toujours de l’action quelque part, et surtout il a axé ce tome sur la magie.
Plus précisément sur un combat entre deux magies. D’un côté la magie que l’on connait depuis les tomes précédents. Une magie pratiqué (ou du moins qui tentent de la pratiquer par des mages réunis dans une université, L’université Invisible. De l’autre ce que l’on nomme la Sourcellerie. Une magie plus pratiqué depuis des siècles (et pour cause les mages ne sont pas sensé se reproduire) et qui s’exerce par le huitième fils d’un huitième fils d’un huitième fils. Seulement le retour d’une telle magie est sujette à une prophétie et est sensé provoquer la fin du monde, rien que ça.

Rincevent, assistant du bibliothécaire à l’Université invisible et mage exécrable se retrouve encore une fois embarqué pour sauver le monde. J’ai bien aimé le retrouver, il est toujours aussi drôle dans sa maladresse et échappe toujours on ne sait comment à la Mort.
On croise d’ailleurs cette dernière une ou deux fois dans le roman et on a aussi le bonheur de voir les 3 autres cavaliers de l’apocalypse (qui occupés à boire un verre en oublient leur boulot).  A ma grande joie, Rincevent est toujours accompagné du Bagage dont la « vie » est un peu plus développée.Sinon ce sont des nouveaux personnages que nous retrouvons, dont Corina la fille de Cohen le Barbare (vu dans un tome précédent) , et Nijel un fils d’épicier qui veut devenir barbare et l’apprend dans les livres . . .

J’ai apprécié la façon dont Pratchett a découpé le livre. Par moment nous sommes avec Rincevent, puis à l’université invisible avec les mages, ou encore avec Corina et Nijel ou même avec le Bagage quand ils se retrouvent séparés de Rincevent. Ces différents points de vue ont permis de donner du rythme au roman.  Pratchett ne s’est pas dépourvu de son humour et m’a plutôt fait rire, mais si j’ai trouvé que certaines blagues de ce tome-ci visaient beaucoup plus une critique de notre société.

En bref : Une bonne lecture, comme toujours avec Pratchett même si j’ai d’abord eu du mal à m’y intéresser.

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